Chocolat 3
CHOCOLAT
Atelier du 4 octobre 2011
Méditation début de soirée
Le vide, un vide
pourtant bien rempli de deux éléments, je suis juché sur une noix flottant dans
ce vide « noir ».
Je suis tout petit,
les yeux écarquillés, presque apeuré et je gonfle, gonfle et gonfle encore, mes
bras, mes jambes ne changent pas, quant a mon corps il s’effrite, se déchire
doucement, ses déchirures forment un escalier dans son axe.
Est-ce ma
sortie ?
Une étoile scintille,
trop tard, puis STOP.
Trois
carrés de chocolat, au lait, noir, blanc, trois personnages…
1 - Il a une chance
inouïe, il est pur, tantôt corsé, tantôt amer, mais toujours sur de lui, il
sait qu’il apporte de la force
dans certaine occasion et de l’amour dans certaines autres, il peut faire
baisser la pression, la tension, il ravive les papilles et on ne l’oubli
jamais.
2 - Quant a lui, il est partagé, il a du mal
a vivre ce mélange de corps qui le différencie, il ne sera jamais pur, il sera
aimé bien sur, mais pas autant que l’autre, pourtant il s’efforce, il apprends
des mélanges, il y met des mots, des mets, des ingrédients. Il vit mal son
partage.
3 - Bon, alors lui, pas
de bol ! Il est gras, pas bon d’abord, ce n’est même pas un vrai, c’est un
trompeur, un tricheur, un falsifier, un gros tas de gras, il n’est pas beau.
Texte, on débute par « sur le sol » pour finir par
« vers le ciel »
Coule, CHOCOLAT, et
libère ta saveur
Sur le sol, je me
tenais debout, il n’avait rien de rassurant, son écorces n’était pas lisse et
m’empêcher de maintenir un équilibre stable, il était rugueux, piquant, et me
faisait mal aux pieds. J’étais dans un vide sidéral ; m’enveloppant de ces
bras noirs, il n’avait rien de rassurant, une odeur amer et acre pénétrait par
mes narines, j’avais envie de vomir, en fait tout autour de moi, le noir
dominé, je n’apercevais aucune porte de sortie. Il pénétrait par tous les pores
de ma peau et je gonflais. La peur, ma peur, mon corps appelait à l’aide, je
n’étais pas préparé ace voyage, il s’imposait a moi faute d’avoir voulu
l’écouter.
Dans le discours
d’investiture du roi CHOCOLAT, sa pureté m’avait transportée, sa saveur m’avait
bercée, son amertume et sa rudesse m’avait rendu plus fort, je l’avais suivi
comme tant d’autres vers l’insoutenable ; Le « j’en peux plus ».
J’avais pourtant
senti les avertissements, son premier ministre, sa moitié moitié, cette espèce
d’énergumène par qui le message odorant passé, cette moitié moitié qui ne
savait pas comment se positionner.
Quant au ministre de
l’intérieur, j’aurais du me douter, sous son apparence bedonnant
et ses rondeurs opulentes ce blanc bec, petit gras, pas beau. Il fallait
que je m’échappe puisque ma tête ne suivait plus, mon corps prenait enfin sa
place. Je t’écoute, ouvre toi, continu de gonfler, explose et libère toi,
prends ton escalier imaginaire et monte vers le ciel.
Armand
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