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J'ai dégoté autres 2 pousses à écrire bien plus hard qu'un tirage quotidien avec l'Éclosoir à histoire (des prototypes en goguette sont disponibles sur commande ici)
Tous les goûts étant dans la nature et comme je suis gourmande, voici mes 3 suggestions automnales pour damnés-amoureux de l'écriture.

• Le pousse à écrire façon bulldozer :
Le NaNoWriMo de novembre. Le but est d'écrire un roman de 50 000  mots (en référence au Meilleur des mondes, d'Aldous Huxley) en 1 mois pile. Rejoignez
le site francais ici. L'idée nous vient du siècle dernier depuis la baie de San-Francisco.
Je zappe la consigne pour cette année, j'ai trop de chaudrons à faire bouillir en ce moment mais quoi de mieux pour se secouer le clavier en cas d'automne vacant et morne.

• Le pousse à écrire version diesel :
les 750 mots par jour, un chiffre comme un autre. Après tout rien n'empêche de fixer votre tare comme ça vous convient. Rappel des règles ici, bon c'est anglais mais c'est simple à comprendre.
J'ai revu le chiffre à 707 mots par jour parce que ça me va. restons libre d'adapter nos règles à nous et puis les règles sont là pour être connues, comprises puis dépassées et pour ça rien ne vaut l'exercie au quotidien. c'est un grand pousse à l'écriture connu et reconnu, jamais démodé.
Yen a qui préfère se fixer un temps mais moi je dis :
Le temps c'est stressant, la quantité c'est appétant.
À vous de choisir

• Le pousse à l'écriture version ludique
Un tirage quotidien avec  l'Éclosoir à histoire.
Tiens, je vais m'en faire un :

14 lignes - Prénom - 1 des 5 sens - Politique

Jean avait l'ouïe fine, au Parlement on le surnommait Grandes Zoreilles et tous avaient fini par croire qu'il était originaire des Antilles. Mais si Jean avait l'ouie fine, il avait la langue dans sa poche, un vrai taiseux qui laissait en permanence planer le mystère. Les journalistes y laissaient leur salive et devait se contenter de maigres communiqués distribués avec parcimonie. Jamais un commentaire, juste une écoute des questions affamées qui finissaient par mourir de fin. À part ses grandes oreilles que tous croyaient voir bouger quand les débats tournaient en fureur, Jean ne sourcillait jamais. On ne pouvait pas dire que son regard était fixe ou vide, non, il se posait soit trop loin soit il restait totalement rentré, comme tendrement installé au fond de ses orbites. Ses collègues de parti avaient renoncé à l'interroger et se contenter de lire et relire ses rapports volumineux et précieux, ses opposants finissaient par se sentir ridicules à l'invectiver sans qu'aucune réaction n'apparaisse.
Jean Zoreilles aimait son silence, c'est tout ce qui lui restait de son enfance quand il se passionnait pour les histoires de Jean sans terre alors il s'était enterré lui-même et il y avait pris goût. Maintenant il rigolait sous cape d'être tant pris pour un être extraordinaire. lui il se voyait comme un doux rêveur trop vite devenu adulte qui s'était laissé embarquer dans une histoire absurde.

(j'ai mis 20 mn pour laisser monter ça aujourd'hui)
Bien le bonjour

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