Bee, bee, be



Depuis une dizaine de jour, après les papillons, les colibris, les vautours c'est au tour des abeilles de me tourner autour. Pas très engageantes les bébêtes, noires et petites, elles se présentaient dès la pointe du jour alors que je commençais mes écrits du matin dans mon hamac puis revenaient insistantes, deux par deux régulièrement dans la journée. Et vas-y que je tourne, pas agressives mais présentes. Aujourd'hui alors que j'avais trouvé un coin peinard après un bain à la cascade, en voilà une qui arrive en force, directe, volontaire, bien décidée à m'approcher. Bon, hormis les gestes brusques, je tente bien des formes d'éloignement, même les souffles de tabac en pleine tronche ne la font pas reculer, elle a même l'air d'aimer ça, rien a faire, en plus elle vise le visage. Alors j'accepte, mais pas sur le nez, sur l'épaule ? Bon ok, vas-y, elle semble surprise et se pose tout en douceur et vas-y que ça chatouille, c'est tout doux, tout délicat, elle volette jusqu'au bras puis sur ma main mais j'avoue qu'entre les doigts ça me dérange, elle s'envole et semble avoir disparue alors que les saxonnes débarquent pour le pique-nique. À peine, la dernière bouchée avalée, la bouche essuyée, elle revient. Look at the bee... Ben oui et la voilà qui recommence sur le cou, la tête puis elle disparaît. Je garde la sensation toute l'après-midi. Après une petite sieste, je me dis quand même si t'allais voir côté des jolies histoires. Bonne pioche dés la première recherche virtuelle. Ça mouline un peu et je décide de dédier ce texte à ma grande abeille préférée, trop vite montée là-haut, si haut, merci pour le message, ce texte est pour toi Jean-Marc. Il est aussi pour les nôtres qui continuent à mourir par essaim entier en terre natale, si ça peut les aider. Sait-on jamais !

Pour les récalcitrants à la face du book
Bisou

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